Depuis quelques semaines, le fisc a lancé des prélèvements sur de nombreux comptes bancaires. L’objectif ? Récupérer l’argent au titre des impôts sur les revenus perçus en 2023. L’opération a commencé le 26 septembre dernier. Mais si vous aviez un reste à payer dépassant 300 euros, une seule échéance n’a sans doute pas suffi ! Résultat ? Vous avez aussi été prélevé en octobre. Et à moins que vous n’ayez enfin soldé votre dû, la même chose vous attend dès la semaine prochaine.
Le sinistre calendrier de la régularisation d’impôts
Une petite erreur peut vite prendre de grosses proportions avec l’administration. Ainsi, l’an dernier, si vous n’avez pas correctement fixé votre taux de prélèvement à la source, vous n’avez pas payé assez d’impôts par rapport à vos revenus. Cela a pu vous arriver après une augmentation de salaire ou le lancement d’une activité professionnelle en parallèle. Gagner plus, c’est bien ! Mais sachez que le fisc veille au grain.
Sur votre dernier avis d’impôt (reçu en août 2024), figure votre reste à payer :
« Ce solde sera prélevé automatiquement sur le compte bancaire communiqué à l’administration fiscale. », explique le fisc.
S’il est supérieur à 300 euros, les services d’impôts ne peuvent pas le récupérer en une fois. De ce fait, ils étalent le remboursement sur 4 dates. En 2024, il vous reste potentiellement 2 prélèvements selon RMC :
- Celui du lundi 25 novembre
- Celui du vendredi 27 décembre
Assurez-vous d’avoir les fonds nécessaires
Ne vous imaginez pas que si votre compte bancaire est dans le rouge, vous pourrez échapper à ce prélèvement. Car il n’en est rien ! Vous vous exposez simplement à une majoration en cas de retard. Cela dit, les services d’impôts ne manquent pas d’humour en organisant les échéances en fin de mois…
« Le prélèvement moyen opéré par le fisc le 25 novembre sera de 532 euros. », estiment les journalistes de Capital.
Comment régulariser les impôts si le prélèvement ne passe pas ?
Si l’opération est rejetée, votre banque risque de vous facturer des frais. Mais rassurez-vous : le fisc ne retentera pas sa chance par la suite. En revanche, on vous déconseille de faire l’autruche. En effet, vous allez rapidement recevoir un courrier. L’administration vous demandera alors de régler votre dû, par virement, par chèque ou par carte bleue. Mais ne traînez pas, car vous risquez une majoration à hauteur de 10 % des impôts à payer.