Paul El Kharrat se trouve l’un des candidats au 12 coups de midi ayant remporté le plus de gains. Effectivement, en 2019, le champion a enchainé 153 participations au jeu animé par Jean-Luc Reichmann. De plus, celui-ci à remporter la bagatelle 691 522 euros de gains, devenant le quatrième joueur en termes de longévité dans le programme phare de TF1. Par la suite, fort de cette nouvelle notoriété et surtout avec un capital sympathie indéniable, Paul El Kharrat s’est fait remarquer par Laurent Ruquier. De fait, depuis 2020, on le retrouve dans l’émission radio les Grosses têtes du lundi au vendredi sur RTL. Depuis les années 70, les Grosses Têtes demeurent une émission de divertissement. Actuellement, Laurent Ruquier se trouve aux commandes du programme à succès et met en scène des personnalités qui s’affrontent autour de questions de culture générale et de jeux.
Dans cette mesure, il semblait plus qu’évident que Paul El Kharrat puisse obtenir une place de choix dans cette émission. En revanche, son intelligence possède un revers assez conséquent. En effet, le jeune homme s’avère atteint du syndrome de l’autisme de type Asperger. Focus, sur son histoire et sur la délivrance de son diagnostic fait auprès de nos confrères de chez Paris Match.
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Paul El Kharrat : Le soulagement d’avoir eu son diagnostic
C’est grâce à sa grand-mère et un documentaire télévisé que Paul El Kharrat a pu se délivrer de cette contrainte. En outre, elle avait remarqué :
« Elle regardait un documentaire à la télévision, consacré au syndrome d’Asperger. Elle fut frappée par ma ressemblance avec un jeune garçon interviewé. Il avait une attitude et des passions similaires, une approche unique de la vie… »
Sa mère désemparée a fait le tour des psychiatres, sans pour autant que ceux-ci trouvent l’origine de ces réactions. Voyant les similitudes entre le documentaire, et son petit-fils, celle-ci a immédiatement appelé sa fille. Effectivement, l’adolescent avait tendance selon ses dires à avoir des habitudes très strictes :
« Il s’agissait de stéréotypies, d’habitudes ritualisées auxquelles il ne fallait pas déroger, au risque de provoquer de grandes colères de ma part… »
Fort heureusement, à l’âge de 16 ans, le diagnostic a été posé. Une véritable libération pour le jeune qui témoigne sur la :
« souffrance ressentie pendant des années » et sa frustration sur « Le fait de ne pas être pris en considération »
Aujourd’hui, la carrière de Paul El Kharrat bat son plein et il semble épanouit dans l’équipe de Laurent Ruquier.