Quel parent n’est pas fier de sa progéniture ? Dans cette mesure, il demeure plus que tentant pour les parents d‘exposer leurs enfants sur internet. Notamment avec le boum des réseaux sociaux, beaucoup y postent leurs photos personnelles. À savoir que cette pratique a priori anodine peut causer énormément de dommage à la vie de vos enfants. Ainsi, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) incite à la prudence quant à cela.
Effectivement, on pourrait penser le contraire, tant les stars et autres influenceurs ont tendance à partager avec facilité les photos de leurs chérubins. Toutefois, rappelons les risques qui se cachent derrière cette intension qui part d’un bon sentiment.
En quoi montrer ses enfants sur internet peut-il s’avérer dangereux ?
Il existe plusieurs risques à publier des photos de ses enfants sur internet. Particulièrement en ce qui concerne la protection de la vie privée et la sécurité des enfants. Les photos publiées peuvent être récupérées et détournées par des prédateurs pour des activités pédopornographiques. Ce qui, malheureusement, fait mal entendre, mais reste la réalité. De plus, le partage de photos d’enfants sur les réseaux sociaux peut créer une empreinte numérique permanente, affectant leur réputation en ligne et les exposant au cyberharcèlement. D’ailleurs à titre d’information, il existe un numéro dédié qui est le : 3018
En outre, dans le futur, les enfants pourraient porter plainte contre leurs parents pour atteinte à leur vie privée. En effet, le consentement de la personne s’avère obligatoire pour utiliser son image. Dans un autre spectre, les photographies de manière générale laissent des indices sur les lieux que vous fréquentez. Il est donc recommandé aux parents de limiter la portée de leurs publications. En outre, en faisant le tri régulièrement dans leurs listes d’amis sur leurs réseaux sociaux.
Aussi, la CNIL précise qu’il reste toujours possible de faire supprimer les photos des enfants postées en cas d’usurpation. En effet, il suffit de contacter le support du réseau social en question en invoquant le droit à l’effacement. Au pire des cas, si votre demande ne se trouve pas prise en compte, vous pouvez faire appel à la police ou la gendarmerie. La CNIL sert aussi d’organisme de conseil pour les victimes.